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Le développement personnel pour les GENS INTELLIGENTS

Présentation du livre

Titre : Le développement personnel pour les GENS INTELLIGENT
Date de Parution : 2017
Langue Originale : Anglais
Type Et Genre : Livre de développement personnel
Motivations : Partager l’expérience personnelle de S.Pavlina et donner un schéma pour réussir son développement personnel.

Résumé du livre :

Ce livre de S.Pavlina est composé de deux parties, la 1ère explore les 7 principes fondamentaux du Développement personnel, qui forment une base solide nous permettant d’améliorer nos efforts d’évolution dans tous les domaines.
La 2ème partie est dédiée aux applications concrètes et engageantes qui vont nous permettre d’exploiter les 7 principes afin de générer des résultats positifs dans les différents domaines de notre vie.

1ère partie du livre :

L’auteur commence son livre par sa propre expérience de procès à l’âge de 18ans, qui été son point d’inflexion qui a changé toute sa vie, il a terminé ses études universitaires pour entamer sa propre affaire de jeux vidéo. Malgré que son affaire a connu un succès important, S. Pavlina s’est retourné vers le développement personnel qui été sa passion depuis le début, cette passion est devenue une grande affaire connu sous le nom « stevepavlina.com ».
L’auteur nous rappelle que le DP pour les gens intelligent décrit son approche de la croissance personnelle, qui se base sur sa fascination pour le concept de l’intelligence (vu son parcours de programmeur), et son étude directe du DP.
L’auteur précise que ses études du DP l’en amener à une conclusion qui est la qualité des principes de base d’où nait tout DP et il a en tiré des schémas commun qui stipule tout DP. Ces principes doivent répondre à certains critères tel que : l’universalité, la complémentarité, l’irréductibilité, la cohésion et la pratique.
En effet, pour S.Pavlina, il existe 7 principes dont 3 sont de base (vérité, amour et pouvoir), et 4 secondaires (unité, autorité, courage et intelligence). L’objectif de ce livre est de nous apprendre à harmoniser tous les aspects de notre vie confer mènent à ces principes naturelles.

Chapitre 1 : « la vérité »

Considéré comme le 1er principe du DP, et l’un des trois principes de base, la vérité se traduit par « ne pas mentir aux autres » et principalement « ne pas se mentir à soi-même ». Elle doit être l’objet d’une quête constante. Opter pour ce choix de vérité, c’est dans un premier temps se détourner du mensonge délibéré.
Parfois, les vérités sont difficiles à admettre, en particulier lorsqu’elles induisent un changement. La vérité contient 5 composantes :
⦁ La perception : c’est le fait d’être capable d’examiner un aspect de sa vie et de vérifier s’il est satisfaisant. Cette étape est souvent difficile à passer, mais néanmoins nécessaire. On peut se poser la question de savoir si notre vie nous satisfait et quels sont les aspects que nous désirons modifier.
⦁ La prédiction : Elle consiste à apprendre de ses expériences afin d’améliorer ses schémas mentaux et prédire l’avenir. Par exemple, si un individu regarde un objet de face sur une étagère, son esprit imagine ses côtés. Si, une fois l’objet retourné, la prédiction est bonne, alors les schémas mentaux restent intacts. Dans le cas contraire, l’esprit apprend et s’adapte. Afin de développer cette capacité et ainsi devenir plus intelligent, il est indispensable de faire régulièrement de nouvelles expériences ou de faire délibérément et consciemment des prédictions. Les prédictions ont des conséquences sur la vérité.
⦁ La précision : c’est le faite que notre modèle intérieur de la réalité correspond à la réalité actuelle. Nier l’imprévisible de la vie revient à créer une fausse impression de sécurité, ce qui génère une carte de réalité telle que nous voulons qu’elle soit. Par contre, Si on essaye de rendre notre carte aussi précise que possible, même si nous n’aimons pas à quoi elle ressemble, mais il reste le meilleur choix selon l’auteur.
⦁ L’acceptation : c’est l’acceptation complète de la vérité, c à d accepter les conséquences à long termes de nos prédictions, c’est une tâche difficile. Par exemple, une personne constate son obésité. La prédiction revient à penser que si elle ne change pas son alimentation, elle va avoir des problèmes de santé. La question est de savoir si cette personne est prête à continuer à vivre de cette manière, et d’accepter la vérité, même si celle-ci n’est pas satisfaisante. Une règle simple : « quelles que soit nos peurs, nous devons un jour y faire face ».

⦁ la conscience de soi : C’est une façon d’appréhender le principe de vérité. Il faut réussir à se voir et à dégager ses qualités, ses forces, ses faiblesses et ses connaissances. L’essentiel est de prendre conscience que l’être humain est constamment en proie à des désirs inhérents, tels que la paresse ou la gourmandise, et de se détacher de ces désirs primaires, afin d’accéder à un plus haut niveau de conscience.  Une bonne façon d’aiguiser cette conscience revient à prendre des décisions importantes avec le plus de maturité d’esprit possible ce qui donnera une cohésion à nos décisions.

Par contre il existe plusieurs obstacles qui nous empêchent de nous aligner sur la vérité, l’auteur a cité quelques un :
⦁ Le conditionnement des média : une grande exposition aux média tel que la télévision, implique une déformation de notre modèle mental de réalité,
⦁ Le conditionnement social : il a un double emploi, positif lorsqu’une longue commune nous aide à communiquer et à créer des liens les uns avec les autres, et un autre négatif qui installe de fausses croyances qui nous affaiblissent et un conflit entre nos croyances, notre comportement et nos sentiments.
⦁ Les fausses croyances : Elles sont acquises de notre conditionnement, mais pour en remédier il faut garder l’esprit ouvert pour les nouvelles idées et informations et essayer de les confronter pour appréhender la vérité.
⦁ Les interférences émotionnelles : nos sentiments forts tel que la peur, la colère, la culpabilité…etc, réduisent notre capacité à percevoir la réalité correctement, et c’est notre conscience en soi qui nous aidera à dépasser cet obstacle.
⦁ Les dépendances : elles entravent l’acceptation de la réalité, elles constituent un terrain riche pour cultiver le mensonge. Pour y remédier il faut être honnête avec soi-même.
⦁ L’immaturité : elle s’acquiert avec l’expérience et la maturité constitue un élément fondamental pour accepter la vérité.
⦁ L’avantage secondaire : c’est le faite de mentir pour bénéficier d’un avantage temporaire, et l’apparence d’avantage à court terme remplace un vrai progrès et on devient un être humain faux.
Alors, comment devenir plus authentique ?! L’auteur nous explique à travers un ensemble de qualité de pouvoir s’aligner sur la vérité tel que :
⦁ L’autoévaluation : c’est un moyen d’évaluer sur une échelle de 1 à 10 les différents domaines de notre vie, cela nous mènera à améliorer ces domaines.
⦁ Tenir un journal : son avantage réside en l’aide qu’il nous apporte pour dépasser la réflexion séquentielle, et examiner nos pensées d’un point de vue plus général et holistique.
⦁ Faire le jeûne des médias : le fait de se passer des médias (télévision, internet … etc) cela dégage du temps libre pour faire autres choses plus importantes et échapper à leur conditionnement.

Chapitre 2 : « L’amour  »


Le deuxième principe de base du DP, l’amour est de toute évidence une émotion, c’est la capacité à aimer, créer des liens avec les gens.  Parfois, il arrive spontanément : vous ressentez une affinité pour une personne, un endroit ou une activité sans savoir pourquoi. L’amour commence par la capacité à se connecter avec les autres et avec le monde, il comporte 3 éléments essentiels :
⦁ Etablir des liens : une condition primordiale, si nous voulons grandir en tant qu’être humain et jouir de notre liberté, nous devons maitrise cet aspect, établir des liens qui nous semble intuitivement juste et nous sommes aligner sur le principe de l’amour.
⦁ la communication : c’est le moyen de manifester l’amour, l’auteur recommande la communication face à face qui favorise dans sa richesse des liens plus forts. La vraie communication exige une compréhension mutuelle basée l’amour et la confiance.
⦁ La communion : c’est une profonde sensation d’attachement et de complétude que provoque le partage de la véritable nature. C’est aussi la création de véritables liens et le partage mutuel de son vrai « Soi ». c’est un amour inconditionnel qui résulte d’un choix conscient.
L’amour peut être entravé par un ensemble d’empêchements tels que :
⦁ L’état d’esprit déconnecté : c’est l’esprit encombré de pensées, l’idée que nous sommes tous séparés est l’une des pires. L’auteur propose de partir de l’idée que tout le monde fait partie de nous, et comme ça quand on aime une personne cela revient à aimer une partie de nous.
⦁ La peur du rejet : cette peur donne l’impression que les plus petites des interactions sociales sont des gigantesques menaces, ce qui engendre des sentiments de solitude, d’isolement.
⦁ L’incompatibilité : c’est un élément de réussite de la communication, bien qu’on peut établir des liens avec tout le monde, mais la préférence tant vers les gens qui partagent nos valeurs, culture… « lâcher prise » est parfois difficile mais c’est une partie importante du DP, il nous conduit à une tolérance qui n’est pas l’amour mais une résistance à l’amour.
⦁ Le manque d’habilité sociale : c’est le sentiment d’être gauche en public, il résulte souvent de manque d’expérience de communication qu’on peut dépasser par les exercices.
Afin de pouvoir établir des liens profonds, l’auteur propose quelques exercices ; la méditation (communication interne), le partage, l’appréciation, la gratitude…

Chapitre 3 : « Le pouvoir »

Le 3ème principe de base du DP, c’est notre capacité à créer consciemment et délibérément le monde autour de nous, mais s’il est aligné sur des mensonges et de la tricherie il génère des abus et de la corruption. Pour mieux comprendre ce principe, l’auteur nous explique les 6 composantes du pouvoir :
⦁ La responsabilité : c’est le fait d’accepter de faire ce qu’il faut afin d’obtenir les résultats qu’on souhaite, payer le prix pour satisfaire nos besoins et désirs.
⦁ Le désir : c’est le carburant du pouvoir, l’auteur nous conseille de ne pas succombez à l’illusion des faux désires car seuls les vrais désirs procurent un vrai pouvoir.
⦁ La détermination : c’est l’entière liberté de décider de ce que nous voulons, et d’en assumer l’entière responsabilité.
⦁ La concentration : le pouvoir est un acte qui se conjugue au présent, ce qui appui le concept de « l’ici et le maintenant », alors nous devons nous concentrer sur le moment présent. Par contre lorsqu’on se fixe des objectifs, qui doivent respecter nos capacités et nos limites, c’est pour améliorer la qualité de la réalité du moment présent et non pas maitriser l’avenir (concept qui n’existe que dans notre imagination).
⦁ L’effort : c’est passer à l’action, mais il faut qu’on soit naturellement motivé pour passer à l’action.
⦁ L’autodiscipline : c’est notre second souffle qui nous permet de continuer à réaliser nos objectifs, lorsque la démotivation, l’apathique ou l’ennuie s’installe. Elle doit reposer sur la raison et l’intelligence et elle signifie « Agir comme il faut quand il le faut ».
Le pouvoir dispose aussi d’obstacle qui empêche sa concrétisation, l’auteur a cité :
⦁ La timidité : c’est un état d’esprit qui nous fait croire qu’on est trop faible et insignifiant,
⦁ La lâcheté : c’est l’habitude d’utiliser notre pouvoir pour nourrir nos peurs plutôt que nos désirs,
⦁ Les conditionnements négatifs : c’est nos croyances qui nous font croire que le pouvoir est quelque chose de mauvais ou diabolique.
Afin de nous permettre de développer notre pouvoir, l’auteur nous propose quelques techniques (maitriser la 1ère heure de la journée à travers des tâches importantes, établir ses propres quota à réaliser, commencer par le travail le plus ardu en premier, la compétition et le repos) et entrainements.

Chapitre 4 : «  l’unité »

C’est le 1er principe secondaire, et qui dérive de la combinaison entre la vérité et l’amour, c’est la capacité d’établir un lien par choix. En effet, l’amour c’est « choisir » d’établir un lien, par contre l’unité c’est « savoir » que nous sommes déjà relié.
Pour mieux approcher ce principe, l’auteur nous propose d’explorer ces 6 aspects à savoir :
⦁ L’empathie : on réalise que nous ne sommes pas une île solitaire, mais plutôt nous sommes liés à travers des fils invisibles d’empathie, et pour honorer ce principe il faut s’engager à faire le bien au lieu de se contenter de ne pas faire du mal.
⦁ La compassion : c’est une affinité naturelle avec tout le monde, l’unité rend la compassion inconditionnelle puisque tout le monde mérite notre amour.
⦁ La sincérité : quand on est aligné sur l’unité, mentir devient un anathème pour nous. Mentir aux autres c’est comme mentir à soi-même puisque nous sommes déjà intimement reliés.
⦁ L’équité : elle signifie que nous apprenons à traiter les autres de façon à respecter notre bien être tout autant que le bien commun. Elle désigne aussi une forme de justice.
⦁ La contribution : c’est notre façon de contribuer dans le bien être de l’ensemble.
⦁ L’union : une conséquence naturelle de l’unité c’est le développement de la conscience mondiale. Elle nous donne la force de porter nos responsabilités.
Comment peut-on vivre l’unité ? Pour répondre à cette question, l’auteur nous explique que vivre cet état est un choix, et pour maitriser ce principe il nous faut intégrer 2 principes ; le 1er est l’intellectuel c’est comprendre et accepter la logique de l’unité, par contre le 2ème c’est l’émotionnel ce qui signifie ressentir intuitivement l’unité, ou aussi la volonté de transformer vos réalisations en actions directes.

Chapitre 5 : «  L’autorité »

C’est le principe qui dérive de la combinaison entre la vérité et le pouvoir, ce principe nous apprend à allier volontairement savoir et action pour produire des résultats intelligents. Avec l’autorité on devient non seulement responsable de notre vie mais aussi nous la dirigeons entièrement. L’autorité se traduit par 5 aspects à savoir :
⦁ Le commandement : il existe une seule autorité dans notre vie est c’est « nous », le commandement ne signifie pas d’exercer son pouvoir de façon débridée, mais plutôt il doit reposer sur la vérité et une vision juste de la situation. Notre vie répond en particulier à nos ordres.
⦁ L’efficacité : c’est le vrai baromètre de l’autorité, les bons résultats découlent des décisions judicieuses qui émanent à leur tour d’actions intelligentes. l’auteur précise que lorsque on échoue nous devenons plus intelligent, aussi il affirme que nous ne pouvons pas être une véritable autorité si nous n’acceptons pas d’être un étudiant toute notre vie.
⦁ La persévérance : c’est passer d’un échec à un autre sans abandonner, en effet, la réussite demande du temps.
⦁ La confiance en soi : la valorisation de notre autorité améliore notre confiance en soi, qui oppose à l’audace. La confiance en soi c’est supposer avec un degré élevé de certitude que nos actions auront des résultats positifs, et c’est notre expérience qui nous procure ce sentiment.
⦁ L’importance : se concentrer sur ce qui compte vraiment pour vous.
Pour exercer notre autorité, l’auteur propose quelques exercices (orchestrez des petites rébellions, le triage par priorité et degré d’importance, les expériences personnelles).

Chapitre 6 : «  Le courage »

C’est le principe qui combine l’amour et le pouvoir, c’est un élément essentiel dans une vie consciente, parce qu’il nous permet de gagner à long terme malgré les obstacles du court terme. La lâcheté est le fait de suivre le courant au lieu de faire des vagues. Ainsi, le courage résulte d’une liaison à notre moi profond, et peu importe nos peurs, il faut qu’on les affronte un jour.
Le courage se présente à travers 4 aspects fondamentaux :
⦁ Le cœur : l’origine du mot « courage » provient du mot « cœur », et c’est ce lien entre l’être et son cœur qui lui permet de succomber à sa peur,
⦁ L’initiative : le courage est une vertu active, toujours prêt à prendre l’initiative. Par conséquent, agir est moins douloureux que de croupir dans la peur.
⦁ La franchise : quand nous prenons le risque d’être rejeté, soit nous obtenons ce que nous voulons, soit nous devenons plus courageux, et dans les deux situations le résultat est positif. Etre courageux est un choix intelligent que de fuir des dangers imaginaires.
⦁ L’honneur : c’est un engagement conscient de mener une vie centrée sur des principes, l’honneur est lié au véritable amour inconditionnel c’est aussi le carrefour du pouvoir, amour et vérité.
S. Pavlina nous propose un certain nombre de pratique pour tonifier notre courage, tel que :
⦁ Trouver le chemin du cœur qui reflète un alignement de notre logique et notre intuition.
⦁ L’entrainement positif ; c’est le fait de commencer par affronter les plus petits obstacles et peu à peu on passe aux actes courageux plus importants. En agissant ainsi nous allons accomplir deux chose ; cesser de renforcer nos peur, et se conditionner à agir plus courageusement à l’avenir
⦁ Se renseigner pour échapper à la peur de l’inconnu, on peut remédier à nos peurs par l’acquisition de nouvelles connaissances qui nous permettrons d’agir plus courageusement et intelligemment.
⦁ Prendre des engagements cela développe notre courage ; lorsqu’on déclare quelque chose à haute voix, on a tendance à le faire.

Chapitre 7 : «  L’intelligence »

Un alignement harmonieux de la vérité, l’amour et le pouvoir produit le principe le plus important du DP qui est l’intelligence. Ainsi, elle est la forme d’expression humaine la plus élevée, elle nous définit en tant qu’être humain, c’est notre plus grande force et fidèle allié, et c’est notre plus noble poursuite, sans elle on est une existence sans but, elle donne un sens choisi consciemment à notre vie.
En effet, la vérité est intelligente car elle nous débarrasse de l’ignorance, la fausseté et la dénégation. L’amour est intelligent parce qu’on ne peut apprendre et grandir seul dans le vide, nous devons établir des liens avec nous-mêmes et avec les autres pour développer nos capacités. Le pouvoir est intelligent car nous sommes des êtres immensément créatifs, en se débarrassant de la paresse, la timidité et la lâcheté, on peut utiliser notre pouvoir de façon responsable, au lieu de vivre dans la peur de notre propre grandeur.
L’intelligence offre des qualités propre à elle, telles que :
⦁ L’authenticité : elle signifie demeurer cohérent avec soi-même lorsqu’on s’exprime, elle signifie aussi qu’on soit à l’extérieur la même personne qu’on est vraiment à l’intérieur. C’est être complètement vrai, cela demande de montrer nos verrues et cicatrices, mais c’est là où réside le pouvoir de s’accepter complètement, plutôt que d’agir par peur ou fausseté.
⦁ L’expression créatrice : c’est maitriser l’art de l’expression créatrice consciente. En effet, notre créativité est le mécanisme qui nous permettra de réaliser tout ce que nous désirons.
⦁ La croissance : c’est la qualité la plus fascinante de l’intelligence, ainsi il est intelligent de « grandir ». travaillez à notre croissance personnelle peut sembler égoïste, mais c’est au fait la chose la moins égoïste qu’on peut entreprendre. Alors, à mesure qu’on améliore notre alignement sur la vérité, l’amour et le pouvoir, nous développons notre capacité à servir les autres.
⦁ La fluidité : quand on est aligné sur les 3 principes de base, cela implique qu’on suit le courant naturel de notre vie, cela veut dire aussi que nos efforts sont en voie de produire les résultats voulus, parce que nos objectifs s’appuient sur la vérité, donc ils ont été bien choisi, ensuite nous conservons des liens d’amour avec les autres pour stimuler notre motivation, et enfin nous agissons de façon déterminée et productive. L’état de fluidité ne signifie pas passivité ni « le lâcher prise ».
Nous devons apprendre à satisfaire nos désirs et à incarner nos rêves. L’auteur précise aussi que la « stabilité émotionnelle » est un effet secondaire naturel d’une vie intelligente, malgré nos émotions négatives, au profond de nous-même nous savons que nous faisons de notre mieux, une fois on est sur le bon chemin on réduit nos sentiments de doute, d’inquiétude et stress laissant place à un sentiment de paix intérieure.
⦁ La beauté : l’intelligence est naturellement belle, lorsqu’on constate que les principes de base fonctionnement en parfaite harmonie dans notre vie. Nous commençons à observer la beauté même dans les défis de la croissance personnelle.
Pour vivre intelligemment on adopte un comportement intelligent, qui est le résultat d’un processus intégré de perception, de réflexion et d’action, donc chaque partie de ce processus doit être alignée sur la vérité, l’amour et le pouvoir. Premièrement, il faut savoir qu’on est intelligent, parce que c’est une qualité qui a conscience d’elle-même. Deuxièmement, il faut activement établir des liens avec les différents aspects de soi, les autres, les objets et les activités, pour qu’ils apprennent quelque chose et nous inspirent de nouvelles idées. Et troisièmement, il faut agir en conformité avec ses idées, les explorer, en faire l’expérience et les partager. Ces étapes viennent généralement concurremment, et il peut être très bénéfique de les pratiquer volontairement.

2ème partie du livre :

La deuxième partie du livre le développement personnel pour les GENS INTELLIGENS  est consacrée aux actions pratiques des principes qu’il a présentés et expliqués dans la première partie. S. Pavlina aborde 7 thèmes essentiels qui sont liés :

Chapitre 8 : « Les Habitudes »

« Les habitudes sont des solutions mémorisées dans l’esprit » et sont renforcées à chaque fois qu’on les répète. C’est le sens que donne Pavlina aux habitudes. Ce sont des façons de gérer le temps et c’est à l’inconscient de se charger de la capacité de stockage et d’emmagasinage des idées et des solutions demandées à chaque instant qu’on veut agir ou prendre une décision.
« Chaque fais que vous confiez des problèmes à votre esprit inconscient, cela donne la liberté à votre esprit conscient de s’attarder à des fonctions plus élevées ». il a donné l’exemple de l’utilisation d’une machine à main. Malheureusement, la capacité innée de développer des habitudes sous-tend des désavantages notamment quand l’habitude est mauvaise (fumer par exemple à chaque fois qu’on veut se calmer).
Il invite ainsi à évaluer consciemment les habitudes actuelles et déterminer les changements positifs à réaliser afin d’aligner sur les principes de la vérité, de l’amour et du pouvoir. Pavlina recommande une méthode des 30 jours pour adopter une nouvelle habitude ou un nouveau comportement et par conséquent mieux gérer la relation des habitudes et la vérité, les habitudes et l’amour et les habitudes et le pouvoir avec des exemples de la vie courante.
Dans le même sens Pavlina recommande un changement graduel pour modifier ses habitudes plutôt que d’effectuer un gros changement tout d’un coup. Dans un autre sens, Pavlina considère que les mauvaises habitudes affectent généralement les autres d’où il recommande de développer au moins une habitude qui approfondit l’expérience de l’unité. C’est parce que Pavlina considère que l’Homme est maitre de sa situation et de sa vie, c’est à lui de décider les habitudes à renforcer ou à abandonner. Il recommande ainsi une liste de 66 habitudes qui peuvent aider à devenir plus efficace ; (1- Les objectifs quotidiens, 2- Le pire en premier, 3- Les moments les plus productifs, mes périodes d’isolement, …………, 66- la vraie vie).
Pavlina appelle aussi à prendre du courage pour changer les mauvaises habitudes et adopter de bonne habitudes même celles qui font peur à la personne.

Chapitre 9 : «  La carrière »

Pavlina considère que ce que la personne fait pour occuper son temps représente sa carrière. Cette dernière comporte deux facettes : le moyen et le message.
Le moyen est le « comment s’exprimer » qui est le message. Etre un médecin est un moyen et le message est ce que ce médecin véhicule en termes de valeurs et d’affinités. Très souvent les gens s’identifient au moyen qu’ils ont choisi pour mener leur carrière. C’est une énorme erreur. Le message représente ce que vous êtes. Deux personnes pratiquent les mêmes moyens mais n’ont pas le même message. Le véritable chemin de carrière se rapporte au message et non pas au moyen.
Pavlina appelle se poser des questions fortes pour savoir si la carrière est en harmonie avec la vérité que cherche une personne telles que : le choix, le hasard, l’alignement avec la vrai personne, la satisfaction…etc. Il considère que la vérité est un élément essentiel au développement de carrière. Cela signifie être sincère avec soi-même jusqu’au choix d’un moyen adapté à son message intérieur et ne jamais laisser les considérations, telles que la sécurité, l’argent ou la célébrité, faire obstacle à la vérité. Dans cet esprit, le meilleur moyen d’optimiser ses revenus est de trouver une carrière qui permet de partager son plus important message. La vérité aidera à choisir le moyen qui convient à son message, mais elle n’aidera peut-être pas à trouver le message lui-même.
Eu regard du pouvoir, Pavlina considère que c’est la personne qui est responsable de sa carrière et c’est à elle de définir comment arriver aux résultats escomptés. Ça demande un engagement, « les choix de carrière seront plus ou moins valides selon le niveau de ses connaissances, ses habilités et ses talents ; et c’est à la personne de les développer activement».
Pavlina insiste encore sur le rôle de la carrière dans la recherche de l’unité et la production du bien dans la société. Et si vous voulez construire une carrière authentique, vous devez trouver le chemin qui vous aligne sur la vérité, l’amour et le pouvoir. Cela nécessite, selon Pavlina de prêter attention aux quatre questions suivantes :
⦁ Corps (Besoin) : Qu’est-ce que je dois faire ?
⦁ Esprit (Capacités) : Qu’est-ce que je peux faire ?
⦁ Cœur (Désir) : Qu’est-ce que j’ai envie de faire ?
⦁ Esprit (Contribution) : Qu’est-ce que je devrai faire ?

Chapitre10 : « L’Argent »

Dans ce chapitre, Steve Pavlina explore comment l’argent est perçu dans la société par les différents types de personne et l’impact de l’argent sur la vie de ces personnes. La société nous conditionne avec tant de vues contradictoires sur le sujet qu’il n’est pas étonnant de voir que tant de personnes sont désorientées par rapport à l’argent.
L’argent pour certaines personnes peut procurer tout mais ne va certainement pas résoudre tous nos problèmes. Au contraire, il peut créer des problèmes en soi, mais on peut dire sans risque de se tromper qu’il est généralement un moyen très efficace pour résoudre des problèmes.
Pour Pavlina, il y  a deux manières basiques de faire de l’argent :
⦁ Faire une contribution significative à la société, et recevoir un paiement en relation avec la valeur sociale de cette contribution.
⦁ Tirer partie des défauts du marché pour extraire de l’argent sans apporter une quelque valeur à la société.
C’est ce qu’il résume par :

  1. Contribuer ;
  2. Parasiter.
    Comme dans tous les chapitres, Pavlina explore les liens que l’argent entretient avec les concepts de la vérité, du pouvoir, de l’amour, de l’autorité, l’équité et le courage.

Chapitre11 : « La Santé »

Les différences entre ceux qui dictent ce qu’il faut faire ou ne pas faire, de votre corps, pour avoir et maintenir une bonne santé mènent à des confusions. Pavlina considère que les principes universels de la vérité, de l’amour et du pouvoir peuvent aider à dépasser cette confusion, en permettant de développer des habitudes saines qui serviront bien de toute sa vie.
Steve propose une méthode pour tenter de s’y retrouver dans cette jungle, essentiellement basée sur le bon sens et l’application des principes, et pour prendre en main votre santé (vérité, amour, pouvoir, unité, autorité, courage, et intelligence).

Chapitre12 : «  Les Relations »

« Les relations humaines sont une source extrêmement importante d’apprentissage et de croissance » ces relations sont complexes, source de grandes récompenses ou sources de grands problèmes. Les conduire sur la base des principes étalés par Pavlina leur rapporte une élégante simplicité, en aidant à construire des liens conscients et aimants. Pavlina fait un focus, dans ce chapitre sur les relations intimes. Il demande à se poser les bonnes questions pour évaluer ses relations actuelles et entretenir les changements nécessaires.

Chapitre13 : «  La Spiritualité »

Pavlina considère que la spiritualité se réfère à toute croyance à propos de la réalité, y compris la compréhension d’une personne de son fonctionnement ainsi qu’au propre rôle dans l’univers.
Dans ce sens toutes les personnes sont des êtres spirituels car toutes ont certaines croyances à propos de la réalité. La croissance spirituelle fait intégralement partie du processus du développement humain. Pour lui, les principes de la vérité, de l’amour et du pouvoir ne dictent pas une philosophie spirituelle particulière. Mais indiquent que vôtre idéal de philosophie spirituelle est l’intelligence.
Pavlina appelle à ce que la personne prenne plus conscience de sa vie spirituelle en pratiquant les principes de l’amour, de la vérité et du pouvoir et échapper au conditionnement social qui mène au renfermement spirituel.
Une bonne philosophie spirituelle doit, selon Pavlina, être ancrée dans la réalité qu’il faut percevoir au juste en exploitant les informations perçues de manière globale et non réductionniste. Dans un autre registre, l’amour devrait aider à être plus près de soi et d’autrui ; et il est demandé à ce sujet d’être dans l’interaction et la communication sociale qu’il faut combiner à la réflexion silencieuse, et la méditation aussi importantes qu’elles soient.
Par ailleurs, Pavlina recommande à ce que l’une des décisions les plus importantes qu’il faut prendre c’est de se dissocier de ses croyances et de ne pas être dans un enfermement continu car « s’attacher à un unique point de vue de la réalité limite le pouvoir et réduit la capacité à établir des liens avec les gens qui ont un point de vue différent »

⦁ Synthèse et analyse critique

Le livre de Steve Pavlina « le développement personnel pour LES GENS INTELLIGENT », à notre sens, a essayé de répondre à des questions décisives que chacun de nous peut se poser un jour ou l’autre.
⦁ Comment peut-on devenir le créateur conscient de notre vie au lieu de se laisser au désespoir et à la passivité ?
⦁ Comment peut-on jouir d’une carrière enrichissante qui rend honneur à ce qui unique en nous ; nos talents ?
⦁ Comment peut-on réaliser des objectifs émoustillants grâce à de nouvelles habitudes ?
⦁ Comment peut-on se lever le matin rempli de motivation, d’énergie et d’enthousiasme ?
⦁ Comment réussir à transformer sa vie en profondeur, véritablement et durablement ?
Steve Pavlina a répondu à toutes ces questions et bien d’autres à travers son explication simple, réaliste mais profonde aux 7 principes universels sur lesquels repose tout effort de changement réussi à savoir :
La vérité ; c’est détourner du mensonge, mais notre handicape de perception déformée due à nos croyances et nos limitations mentales. Alors son idée est d’essayer des systèmes de croyance différents et de changer de perspective pour ne plus voir les choses toujours sous le même point de vue.
L’amour ; de toute évidence c’est une émotion, mais c’est aussi beaucoup plus que ça. Il est spontané parfois. Quand nous sommes alignés sur l’amour on se connecte à soi-même et aux autres. La réflexion calme et la méditation peuvent être des méthodes puissantes pour se connecter à soi-même, mais il est recommander de les associer avec de nombreuses interactions sociales.
Le pouvoir ; renoncer à nos croyances semble le choix qui nous donne le plus de pouvoir personnel, s’accrocher au système de croyance rigide c’est comme garder un œil fermé et rejeter toute vision libre. Quand on étudie et on acquière des connaissances, on apprend que certaines perspectives sont plus susceptibles que d’autres de rapporter des résultats positifs.
L’unité ; un constat avancé par l’auteur « nous sommes reliés aux autres d’une façon qui nous échappe la plupart du temps ». Ce sentiment de connexion se développe dans l’empathie, la compassion, l’honnêteté, l’équité et l’ouverture.
L’autorité ; c’est assumer la responsabilité totale de votre vie. On doit être conscient qu’on est seul aux commandes de notre vie, c’est une tâche qu’on ne peut déléguer à personne d’autre. En réalité nous héritons un ensemble de croyances de base de notre éducation et de la société. Mais en tant qu’adulte responsable, nous sommes obligés d’identifier ces croyances, les examiner et ensuite les modifier délibérément ou les réintégrer. C’est un processus qui peut prendre des années si ce n’est la vie entière.
Le courage ; c’est un principe très sollicité quand on envisage un résultat positif à une action sur le long terme mais négatif à court terme (quitter une relation qui ne nous convient plus par exemple), combattre les obstacles du court terme est le défi à relever en puisant de notre courage. C’est aussi « Marcher sur le chemin de notre cœur » qui nous aidera à concrétiser ce principe peu importe ce que les autres pensent de nous.
L’intelligence ; c’est la forme la plus élevée de l’expression humaine. C’est notre plus grande force, notre allié le plus sûr et notre plus noble poursuite. La vérité, l’amour et le pouvoir sont intelligents. Si on pense aux choix les plus intelligents que nous avons entrepris dans votre vie. Nous allons constater que nous étions alignés sur la vérité, l’amour et le pouvoir. Elle offre aussi plusieurs qualités émergentes : l’authenticité, la créativité, la croissance personnelle, la fluidité et la beauté.
Aussi, il y a lieu de rappeler que c’est un livre qui a été écrit par un essayiste qui n’est pas passé par l’université ni appartenu à une communauté de scientifiques spécialisés dans la recherche ou la production de contenu scientifique.
S Pavlina, partant de son expérience personnelle, a vécu des évènements extraordinaires et veut partager ses expériences avec une casquette de blogueur et de business man qui a trouvé dans le développement personnel des thèmes intéressants pour communiquer avec le grand public autour de ses convictions, des expériences et ses découvertes. De cela, vient la spécificité de ce livre écrit avec un style plus au moins simple mais chargé de concepts sélectionnés de la série des livres qu’il a pu lire sur le développement personnel.
S. Pavlina a montré son talent et sa capacité à la mise en cohérence de ses idées qu’il a présentées sans difficultés et de manière structurées et simples en apportant à chaque fois des exemples de la vie quotidienne. Néanmoins, influencé par sa haute approche techniciste, Pavlina présente certaines idées comme des réalités absolues au point que certaines personnes le considèrent comme « naïf ».
L’essentiel est que S. Pavlina arrive à faire réfléchir ses lecteurs sur des passages particulièrement choquants, car il met en question et de manière intelligente des idées, des convictions et des croyances auxquels tout le monde adhère.
Aussi, s’ajoute à cette limite le fait que Pavlina prescrit aux lecteurs des modes opératoires pour s’aligner sur les principes présentés dans la première partie de son livre comme si il prescrit les recettes d’un médecin déterminé.
En fin, le livre est une contribution sérieuse et encourageante quoi que sa production soit animée par un système de marketing à l’américain. Chacun trouvera au moins une idée, un conseil ou une réalité partagée.

⦁ Conclusion générale

Le développement personnel conscient signifie que nous devons nous aligner sur un ensemble de principes fondamentaux qui servent d’accélérateurs de croissance. Lorsque nous vivons en harmonie avec eux, nous expérimentons des progrès plus rapides et plus constants et des niveaux de réalisation plus profonds. Cependant si on tombe en désalignement et on enfreigne ces principes, nous aurons généralement l’impression de ne pas progresser et la vie semble moins épanouissante.

Rédigé par :
⦁ Sana Nafil : Chercheure en développement Personnel
⦁ Abderrahmane SINE: Coach professionnel et Chercheur en Développement Personnel

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